Les investissements étrangers directs (IED) jouent et continueront de jouer un rôle important dans l’économie canadienne. En 2018, les IED représentaient 52 % du produit intérieur brut (PIB) total au Canada, un chiffre parmi les plus élevés des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Bien que les IED au Canada visaient traditionnellement, en grande partie, des secteurs comme le pétrole et le gaz et provenaient principalement des États-Unis, les crises mondiales du pétrole jumelées aux tensions commerciales croissantes montrent bien le besoin de diversification. Grâce à des recherches primaires menées sous forme d’entrevues auprès d’entreprises de l’Union européenne (UE), la présente étude explore la possibilité pour le Canada d’attirer des IED à partir de l’UE, par l’intermédiaire de secteurs à forte croissante comme les technologies de l’information et des communications (TIC). La présente étude explore les idées suivantes : les secteurs technologiques prioritaires en Europe, dont les industries numériques, les technologies propres et les sciences de la vie; les besoins du marché local dans des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne; la viabilité de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) comme mécanisme d’investissement; et les opinions critiques (autant positives que négatives) concernant la volonté des entreprises européennes d’investir au Canada. Le rapport conclut par un ensemble de recommandations tactiques et opportunes visant à élaborer une solide stratégie d’IED fondée sur les conclusions des recherches. Bien qu’elle ne vise pas à être représentative de l’ensemble de l’UE, la présente étude offre des perspectives clés aux décideurs politiques canadiens, aux agences de développement économique, et aux autres parties intéressées qui désirent attirer les IED des entreprises technologiques de l’UE.